Y'a pas que les Indiens qui sont capables de pondre avec une désarmante sincérité des films d'action aux clichés éculés. Outre-Atlantique, Benny Boom (le cousin de Danny Boun ?) sait également donner dans la vénération cinématographique involontairement ridiculisante des élites des forces d'intervention, le SWAT ! Présenté d'emblée comme les meilleurs des meilleurs et shootés à la mode FPS, nos boyz déjouent en quelques secondes les prises d'otage les plus vils grâce à leur entrainement de ouf, leur fraternelle cohésion d'équipe et leur matos que tu veux le même chez toi. Et en plus, leur chef est charismatique (normal, lui, c'est le meilleur des meilleurs des meilleurs). C'est pour ça qu'on l'envoie former l'équipe SWAT de Détroit où il veut les pleins pouvoirs sinon il rentre à sa maison. Mais il tombe sur un os : une prise d'otage à l'envers avec l'otage qui menace le preneur qui en fait se suicide (bon je spoile un peu mais on s'en fout). Malheur, l'otage est Robert Patrick (le seul acteur qui s'en sort) et il est pas content car le preneur était une preneuse qui était sa meuf ! Et en plus, c'est une sorte de mercenaire/agent secret/malade mental qui décide de devenir l'ennemi juré du héros gentil avec une belle coupe de cheveux. Résultat, ça pète de partout et le spectateur se marre.