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Devenir la bête.
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Sa Majesté des mouches par Alligator
Puissant par sa violence, par sa dramaturgie basée sur une montée de haine parfaitement maîtrisée infligeant au spectateur une croissante nausée en quelque sorte. Le malaise s'installe très vite. L'uniforme collectif de la troupe sur la plage annonce d'ores et déjà la tournure que ceux-là vont donner à la "collectivité" des Robinsons en herbe. Le leader peu habile socialement, à l'intelligence humaine restreinte ne jure déjà que par la violence. On voit tout de suite qui est le seigneur des mouches et comment il va progressivement construire son royaume de violence et de haine.
Malgré la piètre copie diffusée dans le cinéma, avec ses déchirures de l'image et ses couinements sonores, on parvient grâce au récit âpre, à la mise en scène proche des enfants, captant par surprise et de manière très réelle le comportement des gamins, on parvient donc à entrer et s'immerger dans cet univers paumé, à l'humanité en péril. Suffoquant. Comme les flammes du final.
Malgré la piètre copie diffusée dans le cinéma, avec ses déchirures de l'image et ses couinements sonores, on parvient grâce au récit âpre, à la mise en scène proche des enfants, captant par surprise et de manière très réelle le comportement des gamins, on parvient donc à entrer et s'immerger dans cet univers paumé, à l'humanité en péril. Suffoquant. Comme les flammes du final.
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le 31 janv. 2013
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