Un beau portrait
Philippe Faucon filme sans doute un peu la vie à la Pialat, donnant à ses films un ton de liberté particulièrement adéquat pour filmer les incertitudes de l'existence de jeunes qui n'ont pas grand...
Par
le 5 févr. 2017
3 j'aime
2
Philippe Faucon filme sans doute un peu la vie à la Pialat, donnant à ses films un ton de liberté particulièrement adéquat pour filmer les incertitudes de l'existence de jeunes qui n'ont pas grand chose à quoi se raccrocher. Mais la magie à l’œuvre dans "Sabine", c'est que, - et c'est là toute la différence avec Pialat -, dans sa description intime de personnages incertains vivant à corps et à cœur perdus des moments difficiles, Philippe Faucon reste magnifiquement optimiste, comme si la touche de recul bressonien qu'il met, conférait au film la juste perspective humaine sur un sujet qui aurait pu être tellement sordide chez tant d'autres. "Sabine" est un beau portrait, sans démonstration ni complaisance : juste très fort. [Critique écrite en 1993]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 5 févr. 2017
Critique lue 656 fois
3 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Sabine
Philippe Faucon filme sans doute un peu la vie à la Pialat, donnant à ses films un ton de liberté particulièrement adéquat pour filmer les incertitudes de l'existence de jeunes qui n'ont pas grand...
Par
le 5 févr. 2017
3 j'aime
2
Agnès est une jeune femme de 17 ans qui quitte le foyer familial et va être ballotée de rencontres en relations jusqu'à ce qu'elle rencontre un type en boite de nuit avec qui elle va être enceinte...
Par
le 12 mars 2023
1 j'aime
1
Difficile de faire récit plus déprimant. Agnès, 17 ans, se tire de chez son père alcoolique et se retrouve enceinte du premier garçon venu. Ils gardent l’enfant, mais ne parviennent pas à subvenir à...
Par
le 17 déc. 2017
1 j'aime
2
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
192 j'aime
118
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
191 j'aime
25