Je me serai contentée de Sadako (sans 3D)
J'étais toute excitée à l'idée de retrouver mon amie chevelue, mais en fait non.
L'histoire ? Elle n'a pas de rapport direct avec la trilogie, mais elle aurait pu être crédible si le réalisateur avait trouvé une parade à la 3D. A part le rire diabolique du début, ça part bien. Une enquête de police sur un suicide, le lien est vite fait avec la "vidéo maudite", qui traîne désormais sur internet (obligé, hein). Des morts mis en rapport petit à petit avec cette vidéo.
La différence avec la précédente trilogie est qu'il y a beaucoup moins de recherche de l'origine du problème et plus de scènes "d'effroi", ce qui rend l’enchaînement des évènements peu compréhensible. L'héroïne du film, en plus, a un "don"; on comprend pas ce que ça vient faire là, ça vient sauver un peu le déroulement de l'histoire, mais ça alourdit vachement et saoûle le spectateur (avec ces scènes en suspension répétitives). Surtout, la forme trouvée à Sadako rend ce film beaucoup moins réaliste, ce qui était le charme - je trouve - des précédents. La 3D n'est là que pour justifier cette forme bizarre (heureusement on voit sa forme première à la fin, sa forme "véritable"). D'ailleurs, le dernier quart d'heure sauve la mise, grâce à cette apparition "humaine" de Sadako, (un peu de rebondissement !!), mais le film s'achève quand même sur une scène d'incompréhension.
Au final, on en ressort avec l'impression suivante : le réal a essayé de tirer un peu la couverture à lui en reprenant cette oeuvre à succès (en laissant de côté le pourquoi du comment) pour en pondre une suite pour le moins originale, mais il a pas pris le temps de réfléchir, et nous a sorti une histoire pâle, sans hommage, et pire, un scénario de fillette.
PS : j'ai rajouté un point mention spéciale pour Koji Seto, dont j'ai beaucoup apprécié la bouille et le rôle dans ce film