Un déséquilibre entre un trop plein d'amour et un trop peu d'affection reçue. Une ivresse pleine de maladresses mais toute aussi pleine de charmes. Les charmes du naturel, les charmes du brut, les charmes d'une authenticité habituellement délaissée et humiliée. Au pays de Groland ce sont les rois des guignols, mais dans une balade franchouillarde comme "Saint Amour" ce sont de drôles d'énergumènes, drôles certes, mais attachants surtout. Poelvoorde et Depardieu transpirent de bonté, mais ils ne sont pas seuls. Route du vin initiatique, forte de rencontres fruitées et pétillantes. Le tout dans une atmosphère aussi délicate que possible (et nécessaire), même Céline Sallette y apporte de la poésie, c'est dire !