Un jeudi soir banal et je tombe par hasard sur ce film dont j'avais vaguement entendu parler. Amatrice de films d'horreur/épouvante, je me lance : pourquoi pas n'est-ce pas?
J'avoue de prime abord avoir eu ma curiosité piquée par cette jeune infirmière traumatisée par un accident du travail (assez macabre). Celle-ci semble se réfugier cœur et âme dans la religion, quitte à en laisser son intégrité physique de jeune fille bigote. Lorsque la jeune Maud vient à s'occuper d'une danseuse en fin de vie désireuse de profiter de ses instants restants dans les pêchés humains, elle a une révélation : voila donc le sens de sa vie, faire du prosélytisme acharné. Nous comprenons ainsi rapidement que Maud est (au bas mot) fêlée. Obsédée par sa quête de sens et de foi, elle finira par sombrer complètement.
Passons à l'aspect critique. Notons les personnalités particulièrement fades de tous les personnages mise à part Maud. Cette vieille danseuse indécemment riche qui fume 3 paquets par jour en se payant une prostituée..bon. Mettons.
Des ailes qui poussent avec un effet winx Liddle sur le dos de Maud
. D'accord, admettons. Mais si l'on voulait jouer sur l’ambiguïté diable/dieu/folie, pourquoi investir 5,5 euros dans les effets spéciaux? La scène du diable est particulièrement atroce visuellement. Maud souffre de PTSD et de schizophrénie.
Ainsi, un scénario assez bancal mais ma foi ornée d'une belle image/lumière très british et ocre, ce qui sied bien à l'ambiance. Tout comme la musique qui sonne fort juste. Dommage que les effets spéciaux soient aussi cheap et que le doute accordé au spectateur ne soit pas plus ..fin disons.
Sur ce, amen