Depuis quelques jours, suite à une guerre entre mon cœur et mon cerveau dont mon palpitant sortit vainqueur (Petit rappel des faits ici : http://www.senscritique.com/film/Je_pourrais_etre_votre_grand_mere/critique/15974991), je tenais tout contre moi une grenade et un fusil d'assaut, tous deux chauds comme des baraques à frites et ne demandant qu'à envoyer du lourd.
Mais manque de chance, point ces derniers temps de films visionnés qui méritaient un dégommage en règle.
Ainsi je ne saurais que trop remercier Claude Chamis de m'offrir son "Saint Ouen San Francisco", film typique du "je suis français je fais un film et je me regarde le nombril". Grâce à lui mes deux petites armes vont pouvoir s'exprimer à loisir face à ces 25 minutes dont la vacuité n'a d'égal que la prétention. Le genre de films qui légitime les attaques en règle que subit parfois le cinéma français, accusé par ses détracteurs d'avoir trop souvent tendance à pratiquer la branlette intellectuelle.
Et j'ai beau être le premier défenseur de ce cinéma auteuriste auto-centré, parfois je craque et j'ai envie de dire "STOP !"