Waow quel génie ! Mais quelle œuvre intemporelle puissante et subversive ! Je me sens transcendaté, engrandi et bouleversifié ! Quand on voit la petite blonde tenir sa merde dans son pot de chambre j'ai senti tous le poids de l'intelligence du réalisateur ! Et puis que dire de ce moment magnifique où un jeune garçon se fait brûler la bite ! Tant de symbolisme me foudroie.
C'est donc "ça" le chef d’œuvre posthume de Pasolini ? Des adolescents à poil et de la merde dans des assiettes. Salo, la succession de scènettes pipi-caca-viol entrecoupé de témoignages de vieilles putes à la retraite qui racontent leurs histoire de cul sur du piano (KAMOULOX !), un monument qui ferait passer le Napoléon d'Abel Gance, Stalker de Starkovsky ou le Seigneur des Anneaux pour des navets cinématographique !
Bon troll à part, c'est insupportable le nombre de fils de v*ol qui acclament et recommandent cette nullité (sachez le, je vous méprise au dernier degrés). Qu'un film soit clivant, choquant, violent et dégueulasse ne me dérange aucunement, le cinéma peut proposer bien d'autres choses que la sempiternelle adaptation du mono-mythe. Oui je sais, merci Jean-écoledecinéma. Sauf que ce qui fait de Salo une pure daube n'est pas tant sa dégueulasserie ambiante - on peut faire un film dégoutant qui a du corps - c'est le ton snobinard et voyeuriste totalement gratos. Pour moi Pasolini est un marteau qui voulait mettre ses fantasmes en scène sous couvert de métaphores, à base de "gnagnagna le fascisme et de la société de consommation" (elle à bon dos la société tien), qu'est-ce que c'est pratique ! Ça nous permet de foutre des merdeuses la chatte à l'air et de tourner un truc tout pourri avec le joker "ta gueule c'est de l'art".
Y'a aucun scénario, aucun développement de personnage, les décors et la photo sont fades au possible, la mise en scène se résume à des plans fixes dans des pièces vides, les dialogues sont (à leurs insu) cartoonesques ou incompréhensibles, il se passe rien de probant (on s'ennuie à mort), et ce jeu d'acteurs au niveau zéro putain... (à la limite y'a que la française Hélène Surgère qui dégage UN PEU quelque chose).
Le film se veut être choquant et satyrique ? Soit ! Mais racontez-moi un propos ou une histoire intéressante. Quoi Pasolini était incapable de faire un film fort sans la scatophilie et des viols en réunion sur des mineurs ? Ça en dit long.
En conclusion : l'un des plus mauvais films que j'ai pu voir tant son vide sidérale m'a invité à l'ennuie et à la sieste, malgré la tentative du pseudo-réalisateur de réactiver mes neurones avec des nichons juvéniles.