Samurai Avenger: The Blind Wolf par Akshell
Dans le cinéma c'est comme dans la musique, les vrais artistes, les pures, les durs font tout eux mêmes : produire, écrire, réalisé, joué. Mais comme les hommes-orchestres à tout jouer en même on fait tout mal.
Ici impossible de savoir qu'elle était le but : un hommage au western spaghetti ? aux films de sabre japonais ? aux films fantastiques japonais ? Une parodie sarcastique sur les faux hommages de Tarantino ? Ou simplement au cinéma porno.
Tout est mauvais, les acteurs sans expériences qui surjouent, les scènes d'action molles, les plans nichons, culottes, touffes gratuits, l'histoire tellement rebattue du vengeur-solitaire-handicapé-mais-dont-c'est-la-force-qui-lui-permettra-de-vaincre-à-la-fin, ouf. La pauvreté des décors : trois vielles baraques de planches disloqués dans un désert. Les effets spéciaux à deux balles.
Il y a bien quelques indices : les fausses altérations de la pellicule à-la-grindhouse, la grandiloquence des scènes d'action où les chiburi et notō (voir wikipédia Iaidō) durent plus longtemps et sont mieux filmés que les scènes de combats elles-mêmes et les ponctuent comme le cocking dans les films d'action.
Mais voila, prétendre faire de l'ironie ne suffit pas à être drôle et on s'emmerde ferme.
Et il y a des zombies, c'est totalement gratuit et inutile, mais ce sont les seuls maquillages réussis et professionnels du film.