Produit par Tarantino, ce film est en fait le remake d'un court métrage, dont il a conservé une partie de la structure (peu de personnage, intrigue très linéaire, à la fois tordue mais simple). Si le traitement est très original, le thème l'est beaucoup moins, la passion pour les mauvais garçons n'est pas chose nouvelle ("Y'a pas mieux pour donner l'grand frisson qu'un mauvais garçon" chantait déjà Henri Garat dans "Un mauvais garçon "en 1936). Le rythme est très lent, trop lent, mais l'actrice principale Angela Jones se débrouille plutôt bien et nous gratifiera d'une sorte de danse macabre en solo qui constitue le clou de ce film pas vraiment génial mais bien sympatoche.