La bourgeoisie emportée par la tempête

Ouverture sur un monde rempli de superficialité, des gens qui se jettent de la peinture sur le corps par soucis d'esthétique et fermeture sur un autre totalement à l'opposé, celui où les gens se battent pour un bretzel afin de ne pas mourir de faim, celui où l'essentiel prend finalement une place primordiale.

Le film se compose de trois parties. La première commence par les disputes sans fond d’un couple de mannequin.

Ensuite, dans la deuxième partie, le film nous embarque sur un Yatch de 200 millions de dollars dixit le capitaine qui s’avère être Marxiste. La croisière vire au cauchemar, l’océan se déchaîne ce qui provoque un raz de marée de nausées et enfer gastrique chez nos riches passagers.

En troisième et partie finale, quelques passagers terminent sur une île déserte suite à l’invasion de Pirates qui ont instauré le chaos sur le Yatch.

Les personnages eux-mêmes se rendent compte de l'importance des choses essentielles.

Par exemple, le nutella déposé dans une malette par un hélicoptère façon James Bond face aux poissons pechés derrière un rocher. Qui était là en premier ? Quel place laisse t-on aux vraies choses ?

Le personnage de Abigail l'évoque et y fait référence, les riches sont dépendants d'une société qui les nourrit sans qu'ils ne lèvent le petit doigt.

Tandis que les plus modestes survivent et s'auto-gèrent grace aux pouvoirs de leurs connaissances et de leur savoir-faire. Pire encore, les bourgeois ne le font pas car il ne savent pas comment s'y prendre.

Par conséquent, ce sont finalement eux les plus fort, ceux qui résistent face à la non-abondance, face au capitalisme.

Malgré une fin ouverte trop abstraite et abrupte, le film nous apporte une critique forte et démesurée de la bourgeoisie qui se complait dans une fausseté et superficialité absolue.