Quel film ! Quelle beauté ! Quelle tristesse ! "Sans jamais nous connaître" est l'un de ces films qui vous hantent longtemps après l'avoir vu. À peine une nuit écoulée, et déjà l'envie irrépressible de le revoir me saisit, bien que je doute de ma capacité à le supporter une seconde fois...
Ce film est porté par (seulement !) 4 acteurs fabuleux, dirigés à la perfection et qui évoluent dans une photographie millimétrée, toujours teintée de mélancolie et où le choix de la bande sonore fait mouche. Andrew Scott est bouleversant, maîtrisant parfaitement son corps et transmettant une multitude d'émotions qu'il est difficile de contenir...
C'est une histoire d'amour, de deuil, de vie, de solitude, d'acceptation. Chaque thème est traité avec justesse, souvent avec un regard neuf. Notamment l'homosexualité, rarement représentée de cette manière et donc d'autant plus touchante. Je ne cesse de repenser à cette fin, mon cœur se serrant un peu plus à chaque fois. Mais c'est beau.
Je redécouvre Andrew Haigh après le très beau "Week-End", hâte (ou peut-être pas...) de voir sa filmographie.