Sans mouvement... Sans vie... Sans espoir
Petite escale au pays du court portugais...
"Une voiture au beau milieu d'un centre commercial. Quatre personnes sont à l'intérieur. La dernière qui reste à son bord gagne le véhicule..." : De ce synopsis qui pourrait faire penser à celui d'un thriller espagnol ou d'un film d'horreur à la "Saw", Sandro Aguilar tire une réflexion sur la solitude moderne, l'arrivisme. Son jeu cruel n'est-il pas le copier/coller de bon nombre de jeux de télé-réalité, aptes à déshumaniser toute société sur plusieurs générations ?
Le style est glaçant : pénombre quasi-permanente, huis-clos presque total, pas un dialogue pour briser la peur du vide.
Sans concession et redoutablement efficace.
NB : Si ça vous dit, deux autres petites critiques de courts portugais.
http://www.senscritique.com/film/arena/5121342286408976/critique/takeshi29/
http://www.senscritique.com/film/sang-d-encre/4171229665899058/critique/takeshi29/