De l'actioner DTV pour qui veut éviter de se griller trop de neurones, tout comme nous le vend Nanarland. Billy Blanks assure le show grâce, certes à ses bonnes compétences martiales, mais surtout à une coupe de cheveux qu'il a dû être le seul au monde à pouvoir porter avec classe. Et puis quelle subtilité dans ses méthodes d'infiltration de l'académie virtuelle : il se grime afin de se fondre dans la masse (il ouvre ses deux couches survêt' pour dévoiler ses pec'), passe d'emblée au niveau maximal lors du test d'entrée (et a donc logiquement terminé la formation pour laquelle il s'inscrit) puis file prendre contact avec son indic'... en plein milieu du couloir.
Un indic' interprété avec bogossitude par Mr Merhi qui casse les mots de passe informatique avec le brio typique des hackers des 90's (à savoir je tapote mon clavier en racontant n'importe quoi). En face de notre team, le grand méchant Warbeck est assez délectable dans sa mégalomanie qui trouve tout de même une vague justification finale mais que je préfère passer sous silence pour vous motiver à regarder le film... Parce qu'il le vaut bien ! Quantité honorable d'action (à la fin, Billy défonce des mecs des heures durant sans jamais trop se reposer ; y'a bien que son propre frangin pour lui opposer une réelle résistance) assortie d'une bonne rasade de débilité virtualoïde qui lui assure son statut de nanar sympa. Tout ce qui touche aux bastons numériques est d'un ridicule fini (putain, la boxe du clown ivre !!), sans parler des nombreux décors d'une laideur impensable (le ring dans l'espace, le Panthéon avec son réacteur chimique, etc.). C'est donc peu dire que le jeu vidéo tiré du film me fait rêver.