Quand le cinéma français fait du remake de cinéma Coréen, ça ne peut pas vraiment donner du bon. Ce Sans Répit en est un bon exemple…
Le lieutenant Thomas Blin, déjà surveillé, percute sans le vouloir un type alors qu’il se rend au service funéraire de sa mére. A part de ce moment, les problémes s’enchainent…
Et Franck Gastambide, sourcils froncés tout du long, de devoir faire face aux différents soucis que peut rencontrer un flic pas bien honnête. Mais peut-être moins pourris que d’autre. Et ceci le long d’un script qui multiplie les facilités et les incohérences, au point d’en être ridicule par moment. En témoigne une scéne particuliérement qui aligne toutes les absurdités possibles. Et si parfois le mélange des tons fonctionne bien en Corée, c’est beaucoup moins le cas chez nous. En fait, seul les seconds rôles s’en sortent à peu prés, notamment l’imposant Simon Abkarian.
Pour le reste, entre un jeu pas bien convaincant, une mise en scéne sans idée, des combats mollassons et un scénario foireux, voilà bien un film qui n’avait pas de raisons d’exister. Pour sa premiére réalisation, aprés une longue carriére de directeur de la photo, Régis Blondeau se plante dans les grandes largeurs.