Rares sont les suites qui valent la peine d'être vues, ne boudons pas notre plaisir !

Il y a trois ans, John Krasinski surprenait et ne laissait clairement pas indifférent avec le film d’horreur Sans un bruit (2018). Après un succès mérité, aussi bien du côté de la presse que du public, il était inévitable que cette petite production (de 17 millions $ et qui en rapporta 20 fois plus ! !!), puisse rester orpheline. C’est donc sans la moindre surprise, que l’on se retrouve avec une suite, fort heureusement toujours scénarisée par la même équipe et avec toujours Krasinski aux manettes.

Dans le premier opus, si l’on se félicitait de l’absence de certaines « facilités » telles que des jumps-scare, force est de constater que cette fois-ci, ils y ont eu recours, hélas… Mais cela n’enlève en rien le plaisir d’y retrouver la famille Abbott, toujours en proie aux monstres venues de l’espace (on à même droit à un prologue qui nous explique enfin, comment ces créatures sont arrivées sur Terre, décimant par la même occasion, l’intégralité (ou presque) de la population).

On prend les mêmes et on recommence ? A peu de chose près, puisque la famille Abbott est quasi au complet et que cette fois-ci, ils se retrouvent confrontés au monde extérieur (il fallait bien trouver une astuce pour leur faire quitter la ferme familiale, sous peine d’ennui, aussi bien pour eux que pour nous). Dans cette suite, on les retrouve donc toujours confronté aux bestioles à l’ouïe redoutable, en quête d’un refuge. Malgré l’absence d’effet de surprise (on connait les tenants et les aboutissants), étonnamment, le film parvient aisément à nous tenir en haleine, en dehors de certaines dérives scénaristiques qui peuvent laisser perplexe… tout comme le personnage campé par Djimon Hounsou qui ne sert strictement à rien

(en dehors d’emmener les protagonistes jusqu’au poste de radio avant de se faire bêtement zigouiller).

Malgré un concept que l’on fini par bien connaître, il faut bien admettre que le film fait le job et parvient à séduire avec une réelle aisance. Alors certes, de là à dire que l’on en reprendrait bien une 3ème fois, faut pas pousser (en l’absence de surprise narrative), il n’empêche que pour une fois, cette suite vaut le coup d’œil et c’est suffisamment rare pour être souligné.

http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


La franchise au complet :

Sans un bruit (2018) ★★★☆

Sans un bruit 2 (2020) ★★★☆

Sans un bruit - Jour 1 (2024) ★☆☆☆

RENGER
6
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le 18 juin 2021

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RENGER

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