Film disponible sur outbuster.com
Un couple de classe moyenne voudrait adopter la petite fille parfaite, mais finit par se voir proposer un garçon de 12 ans rebelle et en colère.
La force de SASHA WAS HERE réside dans son montage éclaté entre plusieurs timelines. Symbole du couple qui se démembre sans se le dire, ainsi que des émotions du personnage de la mère qui doit surmonter un deuil qu'elle n'a pas accepté. Cruel, simple et doux, l'histoire nous entraîne dans les déchirements et les réconciliations, sans pour autant que l'on trouve un terrain d'entente. Les douleurs sont vives mais cachées, les envies sont exprimées mais pas écoutées et le spectateur met peu à peu en place le puzzle qui se joue sous ses yeux. Car oui, l'adoption et l'utopie de la famille parfaite, c'est un puzzle complexe qu'on ne peut pas résoudre avec une signature sur un papier.
Le film a fait le PÖFF | Tallinn Black Nights film festival, et alors que le festival a remarqué la performance de Valentin Novopolskij (le rôle du père), nous préférons applaudir le dilemme que doit exprimer Gabija Siurbyte (le rôle de la mère). L'actrice va d'ailleurs retrouver le réalisateur dans son deuxième long métrage dont elle est aussi la productrice.