Présent comme un film de danse, Save the last dance est, en réalité, une romance sur fond de danse. Qui fait avant tout passer la romance en premier...
Alors que la mére de Sara est morte, elle suit son pére à Chicago. Arrivée sur place, et alors qu'elle a dû abandonner la danse classique, elle s'inscrit dans une école et va découvrir un autre univers : celui du hip hop. Et avec lui, elle va trouver Derek...
Si je voulais voir ce film, c'est parceque qu'en 2002, au mois de juin, alors que j'étais encore au collége, on nous avait proposé de regarder un film (les cours était finis etc...). Deux choix proposés par la classe : Fast & Furious, et Save the last dance. La classe étant composé a 75% de filles, le vote désigna grand vainqueur le second. Que bien entendu je n'ai regardé que d'un oeil trés peu attentif. Je me posais depuis un moment la question de ce qu'il valait vraiment.
Et bien, ce n'est pas mal du tout en fait. Non pas que ce doit d'une originalité folle, mais la romance fonctionne. Le film étant assez long, il prend le temps de créer de vrais personnages, et d'opposer la communauté hip hop (essentiellement afro-américaine) à une jeune femme tournée vers le classique. Les deux sont-ils compatibles ? Y a t'il une entente possible ? Des questions attendus et des réponses sans surprises, mais à partir du moment où tout cela est bien traité, il n'y a pas de raison de cracher dans la soupe. D'autant plus quand le film ne se départit pas d'un certain sous texte social, même si celui ci n'est pas trop mis en avant. Ce qui n'est pas forcément plus mal puisque ça permet au tout de se tenir.