Echec lors du premier film, échec lors du second, The Asylum se tourne alors vers le Slasher. Un genre peut-être plus simple à aborder. Autant dire que ce sera…. un nouvel échec !
Lester est un adolescent humilié à l’école, et globalement mal dans sa peau. Un jour, il est retrouvé pendu aprés une dispute avec l’amant de sa mére. Un an plus tard, un épouvantail commence à s’en prendre à ceux qui l »ont humiliés…
Un slasher avec un épouvantil, pourquoi pas ? Mais chez Asylum, le tout se transforme en nanar dont on a du mal à croire qu’il ne soit pas volontaire. Dés l’introduction, les personnages semblent clichés, les acteurs surjouent, et seules quelques courtes scénes sortent du lot, proposant de rares bonnes idées. Mais passé la moitié du film, celui-ci tombe dans le pur nanar. Une scéne de sexe minable (il faut entendre la mére hurler comme si on la massacrait !), une course poursuite dans les champs à mourir de rire, un acteur ressemblant à s’y méprendre à Stephen King et qui semble parodier sa, déjà, trés moyenne performance dans Creepshow, un surjeu constant et surtout..
Surtout le Scarecrow. L’épouvantail censé être la figure du film et qui enchaine les meurtres bateaux et les mouvements de Kung Fu improbable à base de salto arriére et de high kick dans la tronche. Sans oublier un costume qui se casse un peu la gueule des fois, laissant apparaitre des bouts de l’acteur. On passera bien sûr sur une mise en scéne minable à coup de flash backs ridicule ou de séquences répétés Ah, pardon, je ne suis pas passé dessus. Il n’y a donc que peu de chose à sauver dans ce slasher trés bas de gamme…