On est donc face à un film qui se veut comme critique du rêve américain et de la vie décadente que mène les gangster et autres mafieux. 40ans après on se retrouve avec l'idole de toute une génération de voyous et de petits bandits qui frémissent devant le charisme de Tony Montana et de son talent d'orateur auprès des femmes.
On pourrait alors se dire que le film est mal compris, que les gens sont bêtes et pas assez vifs d'esprit pour saisir toute la subtilité de l'œuvre de De Palma, mais en réalité le film ne présente aucune subtilité, juste une suite d'évènements prévisibles, des personnages caricaturaux et une esthétique qui aura au moins comme mérite d'avoir inspiré Vice City.
Au final soit le réalisateur ne comprend rien à la psychologie humaine, soit il voulait se faire plaisir avec son petit film de gangster et a joué la carte de la sensibilisation pour ne pas trop se mouiller, et ça ne serait pas le seul.