Bon ! Je suis conscient que je vais me faire sonner les cloches ! Donc je vais limiter les dégâts en tant que bon cinéphile que je suis ! Pour tout dire ! Je ne suis pas dubitatif que ce long-métrage est un chef-d'oeuvre ! C'est même un grand film de référence de gangsters ! Le fait que j'ai moyennement apprécié ce long-métrage ne vient pas du film mais plutôt de moi, ou plutôt de mes goûts cinématographiques. En bref ! Je ne suis pas fan de ce genre d'univers. Cependant ! J'ai reconnu des qualités indéniables dans ce film dont je vais vous en faire part. On a d'abord l'interprétation magistrale et bluffante d'Al Pacino jouant certainement l'un de ses plus beaux rôles de sa carrière.
Il n'y a rien à dire, il a une gueule parfaite pour représenter à la fois un réfugié cubain et un leader de trafiquant de drogue. La cruauté et la méchanceté sont bien présentes dans l’âme de son personnage. Au début, Al Pacino incarne un personnage intriguant mais plus le temps passe, plus il devient lassant à force de nous faire attendre qu'il trouve la mort. La présence des autres acteurs et actrices est pleinement justifiée pour dégager l’oppressant univers des gangsters dans toute sa dimension avec une Michelle Pfeiffer sublime à jamais. Les années 80 était une époque forte en tension et en violence, cela se voit très bien dans ce film racontant l'histoire de Tony Montana, un malfrat cubain montant en statut pour devenir un important leader de trafiquant de drogue dans un parcours de combattant qui lui fait voir de toutes les couleurs.
Maître du long-métrage à l’aspect d'un documentaire fort intéressant, Brian de Palma pose bien sa mise en scène d'une manière très adéquate pour nous faire suivre d'un œil très attentif le parcours de Tony passant part toute : Meurtre, relation douteuse et chance. C'est bien rempli pour voir à quel point comment le malfrat cubain en a bavé pour arriver à être un leader de trafiquant de drogue à la fin du film. Cependant, vu le grand nombre de changements de situation se produisant pendant la première heure du long-métrage, je me suis dit qu'il y en avait un peu trop pour sentir de l’imprévisibilité. À un moment du film, je me suis mis à l'idée que les futures situations de Tony seraient temporaires et que du coup, ça dégage de la monotonie.
Fort heureusement, Tony est un personnage antipathique qui peut dégager des surprises et une personnalité qui a bien éveillé ma curiosité. Surtout quand on entend des répliques cultes comme J’ai des mains faites pour l’or et elles sont dans la merde ! qui nous rend conscients d'une philosophie juste mais sadique. Le gros problème du film vient de sa durée à mon avis. Si c'était deux heures, je pense que je l'aurais mieux apprécié mais environ trois heures, l'ennui me pesait bien à partir de la deuxième heure de visionnage suite à mon ressenti de la monotonie que je viens de mentionner. Après, je reviens à ce que j'ai dit, ce n'est pas mon genre de film mais je reconnais que cette production a tout pour être reconnu comme un film culte avec le parcours du personnage très détaillé et bien marqué par les différentes étapes d'ascension de son statut, ses décors très représentatifs du Cuba et les costumes très classes. Il est donc normal que je ne puisse pas mettre une note en dessous de la moyenne. 5/10
Dans ce pays, il faut d’abord faire le fric, et quand tu as le pognon tu as le pouvoir, et quand tu as le pouvoir tu as toute les bonnes femmes.