Scarlet Road par Ciné Water
Scarlet Road pose le sujet tabou que sont les travailleuses du sexe.
L'orientation est centrée sur les personnes handicapées dont Rachel Wotton, australienne, a fait sa spécialisation.
Le ton est très humain, ouvert aux problèmes sans sombrer dans le pathos tout en repoussant le tabou du sujet.
C'est fin, très réfléchi et ça se regarde avec plaisir, émotions, sans temps mort. Surtout beaucoup d'humour.
Les interlocuteurs sont d'autres travailleurs et travailleuses du sexe, des clients, les parents. Vous ne trouverez pas de personnes contre ces pratiques, ici que du positif. Et c'est ce qui fait sa force. Le but est de pousser à la réfléxion en montrant que la prostitution n'est pas toujours source de maux, ici pas de prostituées travaillant pour des macs véreux conservant les passeports, pour la société mais aussi source de plaisir.