Schramm
5.9
Schramm

Film de Jörg Buttgereit (1993)

La réalité n'est pas toujours simple à affronter

L'idée de base est bonne.


Mais le développement est assez pauvre ; en effet, quand je lis le pitch, je m'attends à un film généreux, au final, la déconstruction temporelle fait que ce sont toujours les mêmes scènes que l'on revoit, ce qui empêche l'auteur de multiplier les scènes intéressantes. C'est donc un peu pauvres malgré de bonnes idées. Le personnage est également intéressant mais peu approfondi.


La mise en scène est très cheap, ce qui est à le fois bon et pas bon. Pas bon parce que ça renvoie à de l'amateurisme, les effets ne sont pas toujours convaincants. Mais en même temps c'est bon, parce qu'il s'en dégage une ambiance digne d'un snuff movie, et le moment où il se plante un clou dans le zizi est presque difficile à regarder (si vous voulez vraiment voir un zizi cloué, regardez "Sick" ). En plus les acteurs ne sont pas très bons. Mais la photographie dégueulasse est par contre une bonne chose pour l'ambiance.


Bref, film décevant.

Fatpooper
4
Écrit par

Créée

le 21 oct. 2020

Critique lue 256 fois

1 j'aime

2 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 256 fois

1
2

D'autres avis sur Schramm

Schramm
Zogarok
6

Critique de Schramm par Zogarok

Auteur des Nekromantik, l’allemand Jorg Buttgereit nous convie ici dans l’esprit d’un quarantenaire paumé, sexuellement frustré, socialement évaporé, bedonnant et totalement psychosé. Avec sa grille...

le 20 avr. 2014

5 j'aime

1

Schramm
Johnny_Strabler
10

Today I'm dirty, but tomorrow I'll just be dirt

Lorgnant autour du psycho-killer, Schramm tout en s'imposant comme une œuvre expérimentale et imprégnée du talent unique de son réalisateur, ne diffère aucunement de ses prédécesseurs. En effet, le...

le 27 oct. 2015

3 j'aime

Schramm
Fatpooper
4

La réalité n'est pas toujours simple à affronter

L'idée de base est bonne. Mais le développement est assez pauvre ; en effet, quand je lis le pitch, je m'attends à un film généreux, au final, la déconstruction temporelle fait que ce sont toujours...

le 21 oct. 2020

1 j'aime

2

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

121 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

108 j'aime

55