Tout commence par l’arrivée d’une jeune mère s’installant dans la ville de son défunt mari en compagnie de son unique fils. Shin-ae finir par suivre le rythme et le charme de la petite ville, au côté de ces habitants. Tous, propres à eux même, sont ici depuis longtemps. Car ce ne sont plus des personnages mais belle et bien les habitant de Miryang. Qu’ils ne semble plus subir les directives d’un scénario, mais celles de leurs propres vie.
A travers un simple écran qui devient presque invisible, nous spectateur nous nous effaçons, pour finalement vivre avec eux. Accrochés à l’épaule du réalisateur, en tant que caméra nous ne fessons que regarder ce fragment de vie. Et contempler avec impuissance en haut de cette motte de terre dominant le lac, cette scène auquel nous ne pouvons agir.
Lee Chang dong proposé une nouvelle fois un film amer, fort mais à la fois doux et silencieux, dont nous sortons presque dépossédés, impuissant mais avec un sentiment d’espoir