Jonathan Cohen, ou plutôt devrais je dire le maître incontesté de la médiocrité cinématographique (comme son personnage dans le film avec la musique), n'a jamais été capable de se défaire de son personnage de Serge le Mytho.
Ses prétendues performances dans d'autres rôles ne sont rien de plus que des pitoyables tentatives de répliquer à l'infini les mêmes mimiques et expressions qu'il utilisait pour son personnage culte.
Et voilà qu'il nous assène maintenant "Sentinelle", une œuvre qui semble avoir été conçue par un comité de scénaristes en manque d'inspiration. Des blagues et des situations d'une vulgarité crasse et qui n'ont aucun sens, du grand n'importe quoi permanant, un foutraque pas possible.
Le niveau de cette prétendue comédie est si abyssal qu'on se demande si JoCo et son équipe ont délibérément essayé de créer un film aussi insupportable.
Le format court du film est son unique point positif, car il est impossible de supporter plus de 90 minutes de cette torture cinématographique. On ne rit jamais, à moins que vous ne considériez les grimaces crispées et les soupirs de désespoir comme de l'humour. Le malaise s'installe durablement et s'intensifie au fil des minutes.
Pour résumer, "Sentinelle" est une calamité cinématographique. Une perte de temps absolue. J'aimerais sincèrement qu'on me rende non seulement les 1h30 de ma vie gaspillées devant ce désastre, mais aussi les quelques neurones qui ont été sacrifiés à cette ineptie filmique.
JoCo devrait sérieusement envisager de prendre sa retraite avant de nous infliger davantage de ce genre de calamités qu'il ose appeler des "films".