Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on reste sur notre faim avec cette fin qui arrive alors qu'on ne l'attend pas. Sinon Wilder montre une fois de plus son sens méticuleux de la mise en scène et de la direction d'acteur. Ça se savoure. Certes nous sommes en 1955 et la censure veillait, il faudra attendre 1964 et "Embrasse-moi idiot" pour que le non-dit du film devienne explicite à savoir qu'un adultère passager s'il est bien géré ne devrait pas mettre en danger la vie d'un couple. Marilyn crève l'écran, son personnage n'a rien d'une nunuche, même si elle ne semble pas avoir inventé l'eau chaude, mais elle incarne surtout une personne qui se fiche un peu des conventions sociales. Quant au concerto n°2 de Rachmaninov, vous ne pourrez plus jamais l'écouter sans repenser au film .