Sequin in a Blue Room par HENRI MESQUIDA

Prix du public le mois dernier au Sydney Film Festival.
Un garçon de seize ans est tombé dans le piège d'une application de recherche de sexe en ligne ou il cherche des hommes plus . Au point de tomber dans une forme de dépendance ou plus rien ne semble compter pour lui. Mais avec une règle d'or ne jamais baiser deux fois avec la même personne. Accro à la gratification instantanée des rencontres sexuelles anonymes le lycéen Sequin fait partie de la génération des relations toujours connectées, mais jamais engagées : il reste émotionnellement indisponible. Un jour il tombe sur un lieu ou se déroule une partie de sexe anonyme, une sorte de backroom bleue. Un monde incroyablement séduisant pour lui.. tout en fuyant son dernier partenaire en date qui est aussi là par hasard il tombe sur un garçon et c'est le flash. Complètement obsédé par cet homme, Sequin veut le retrouver mais il va déroger pour ce faire à sa règle d'or et tomber dans une spirale extrêmement dangereuse. La réalisation est sans faille et l'acteur principal tout à fait crédible dans ce rôle difficile.
Je reste hésitant quand au message du film . D'où ma note mitigé. Il me semblait pendant que je le regardai être devant un de ces films d'avant les années 90 dont le message était systématiquement le sexe c'est mal, voilà ce qui va vous arriver. Et dans la période de bigoterie puritaine moralisatrice ou nous sommes en train de tomber je craignais le pire. Mais le final du film montre heureusement autre chose et du coup je doit peut-être réinterpréter la façon dont je l'ai ressenti. Je pense qu'une deuxième visionnage s'impose.