Que d'ennui...
Brillante Mendoza, c'est ça ? J'avais lu des critiques qui parlaient d'hédonisme, de sensualité, de réalisme. Finalement : des gens vivent et travaillent dans un cinéma qui diffuse des films...
Par
le 11 déc. 2010
2 j'aime
Bien sûr, Brillante Mendoza se révèle avec "Serbis" un cinéaste extrêmement formaliste, et ce d'autant qu'il invente littéralement une nouvelle manière de faire du cinéma, ce qui n'arrive pas tous les jours : entre la saturation (pénible, avouons-le) de la bande son par les bruits de la rue, la caméra baladeuse qui déambule sans cesse, non sans moult saccades, aux trousses des personnages, et un scénario - très mince, certes - qui balance entre faux documentaire (manipulation que la création de ce microcosme fantasmatique qu'est ce cinéma "porno-familial" ?) et vraie sensualité (une vision à la fois terriblement sordide et pourtant belle du sexe), il y a dans "Serbis" de quoi révulser ou charmer tout le monde, selon les goûts et les convictions morales et esthétiques de chacun. Au final, j'aurais quand même aimé y trouver un peu plus de substance et moins de provocation maligne (la fameuse scène du furoncle). A noter la dernière scène, magnifique d'inventivité, qui clôt superbement le film. [Critique écrite en 2010]
Créée
le 10 nov. 2016
Critique lue 336 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Serbis
Brillante Mendoza, c'est ça ? J'avais lu des critiques qui parlaient d'hédonisme, de sensualité, de réalisme. Finalement : des gens vivent et travaillent dans un cinéma qui diffuse des films...
Par
le 11 déc. 2010
2 j'aime
Nimbé d'une petite réputation sulfureuse – film « crasseux, « dégradant », « brindezingue » selon certains festivaliers cannois − Serbis n'est en fait que vaguement érotique et faussement indocile...
Par
le 27 juil. 2010
2 j'aime
Brillante Mendoza nous immerge au cœur d’un vieux cinéma d’Angeles, aux Philippines, la famille Pineda gère le cinéma et diffuse exclusivement des vieux films érotiques. Le cinéma devenu vétuste et...
Par
le 22 sept. 2023
1 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
192 j'aime
118
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
191 j'aime
25