Avec ses éclairs de violence gratuite, ses furtives scènes de sexe scabreux, ses dialogues joyeusement caricaturaux et ses plans à répétition sur le cul nu et le torse bien conservé de sa star, Serenity a pendant une bonne heure tous les ingrédients pour devenir un petit plaisir coupable. Un Hollywood Night sans prétention sous le soleil, dont le côté un peu méta, un peu cartoonesque, ne suffirait toutefois pas à justifier la présence sur le ponton d’un parterre d’acteurs aussi prestigieux. Steven Knight réussit de fait à provoquer en nous une vraie réaction déstabilisante, en faisant déraper au détour de quelques répliques le programme attendu. Serenity, contre toute attente, se dérègle petit à petit, avant de dévoiler son jeu lors d’une rencontre nocturne révélatrice. Le petit polar solaire révèle une nouvelle dimension, qui rabat les cartes de manière brutale en prenant un virage sans retour vers la parabole complètement frappée du ciboulot.
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