Si ce film était sorti en 1995, il aurait déjà été ringard, c’est dire. Incontournable si vous voulez voir Matthew McConaughay à poil pendant 1h45, mais il ne faut pas avoir peur du ridicule. On passe 1h à s’ennuyer ferme dans l’espoir hypothétique d’attraper un énorme thon (moi la pêche c’est pas mon fort), puis vient le twist le plus pété de l’histoire du twist, qui fait basculer ce Moby Dick déjà pas fort passionnant en un épisode éclaté au sol de Black Mirror. La maîtrise du suspens est inexistante, les ficelles du scénario se voient à des kilomètres, les personnages sont ridicules (dis donc le fils a des marottes un peu glauques pour sa mère et son père ou c’est moi ?), mais bon Matthew assure le service gigolo, d’où le 3.