Propulsé très probable best-seller de la rentrée grâce à la médiocrité d'un homme, quelle joie de contribuer à la visibilité de ce petit essai ! Humble mais efficace, il remet implacablement les pendules à l'heure : oui les femmes peuvent, pour tout un tas de raisons objectives, détester les hommes. Elles peuvent exprimer leur colère, se libérer des attentes sociétales qui leur imposent retenue et empathie aliénantes, et in fine, elles peuvent décider de se passer des hommes. Au maximum. Dans la joie, oui oui ! So-ro-ri-té !
Ce court essai mériterait quelques chapitres de plus, sur la joie de la misandrie : il est parfait pour les gens chafouins d'entendre "men are trash" (et je m'inclue) ou des revendications à la misandrie dans les bio twitter, comme on se dit écolo ou végétarien. Il repolitise le terme et lui donne ses lettres de noblesse, son sérieux : on ne rigole pas de la misandrie, on l'explique et on l'assume.