Recueil d'amour et de sororité envers les femmes.
Le flux est doux, comme le plus léger de tes épisodes menstruels. Un peu piquant.
Oui j'ai la conviction qu'il s'adresse avant tout aux femmes et femmes trans.
Contrairement à des critiques qui trouvent le moyen de saboter ma propre critique alors qu'ils ne l'ont pas lu, d'autres heureusement, le lisent et en font une critique constructive. Si vous êtes sur sens critique, ce n'est certainement pas pour suivre des personnes qui s'adonnent à la bassesse de ne même pas lire un ouvrage et d'utiliser une base de critique de l'ouvrage pour ferme la leur. Quel manque de personnalité !
Détester les hommes en tant que groupe social peut être bénéfique lorsqu’on est féministe, tel est le message salvateur pour certaines femmes de se révéler à elle-même. On peut détester une personne un jour, ou deux, ou souvent et parfois tout le temps. Comme on pourrait aimer quelques heures notre frère ou notre soeur et le ou la détester à certains moments. La détestation des hommes peut être conçue comme un barrage à l’hégémonie d’admiration généralisée envers les hommes.
Les hommes ne sont pas conscients qu’une majorité d’entre nous, femmes, n’avons pas été formatées à entreprendre mais à toujours leur demander de l’aide, de cultiver l’objectif, le feu vert des hommes, leurs applaudissements à moitié forcé de ne pas avoir trouvé la même réplique, de s’en sentir presque coupable. L’autrice a un moment déclare ceci et je ne vois pas ce qui pourrait être plus parlant : « C’est aussi parce qu’il n’y a pas grand-chose de plus fatigant que de voir un homme récolter des lauriers disproportionnés en retour de ses minuscules efforts, tandis que les femmes sont encore soumises à d’impossibles standards qui les rendent toujours perdantes. »
Pour l’autrice, la misandrie est « un sentiment négatif à l’égard de la gent masculine dans son ensemble » qui se manifesterait par une impatience envers les hommes - cisgenre - et un rejet de leur présence dans les cercles féminins. Elle la perçoit comme un principe de précaution : « Après avoir passé tant de temps à être au mieux déçues et au pire brutalisées par les hommes – d’autant plus après avoir absorbé la théorie féministe qui articule le patriarcat et le sexisme–, il est tout naturel de développer une carapace et de ne plus donner notre confiance à n’importe quel type qui passe par là et qui nous assure que si si, lui il est gentil »
En continuant dans la lecture, l’autrice nous rapporte l’expérience d’amies féministes qui deviennent sans vraiment en avoir conscience, misandres. « Parce qu’il n’y a pas beaucoup d’autres solutions, et parce qu’en ayant ouvert les yeux sur la profonde médiocrité de la majorité des hommes, il n’y a plus vraiment de raison de les apprécier par défaut. »
On peut être misandre, car les hommes n’éprouvent parfois aucun remord à légitimer leur sexisme à l’aube où le respect s’engage entre deux individus, peu importe leur sexe, leur couleur de peau, leur faciès, leur handicap ou leur genre. Pour moi, la misandrie est un moyen de militer pour l’émancipation des femmes concernant les injonctions patriarcales et c’est ce que ce texte nous partage. À nous de le partager à notre tour.