Critique de Serko par Cookie
Dimitri et Serko sont très attachants, mais toute la partie avec fragonard qui se veux comico-poètique plombe l'ambiance lourdement !
Par
le 2 oct. 2011
On s’explique mal comment un tel film ait pu sortir à la va vite, sans aucune publicité. Car Serko est une œuvre unique, terriblement attachante et d’une simplicité qui touche aux vraies valeurs humanistes.
Le périple de Dimitri, voulant dénoncer auprès du Tsar les exactions de son gouverneur, qui va traverser 9000 Kms sur un cheval, affrontant la peur, le froid, la faim, l’épuisement est purement et simplement captivant . D’autant plus que cet exploit nous est conté doublement et de façon originale. On suit ce petit cosaque, qui effectue son véritable parcours initiatique, traversant des paysages sublimes et effectuant des rencontres extraordinaires. Parallèlement à cela, son histoire est sublimée grâce au Français Fragonard (Jacques Gamblin toujours aussi enthousiasmant !) fabriquant de rêves et marionnettiste qui va raconter ce fabuleux destin dans nombre de villages en villes de l’Empire russe, lui conférant une stature de héros.
Joël Farges nous offre un conte fascinant, émouvant, surprenant, en tout point magique et féerique et d’une pureté à l’image de ce petit homme courageux et admirable interprété par un jeune russe qui trouvera sa place dans le cinéma international tant il est doué, charmant et authentique : Alekseï Chadov.
Courrez voir ce film français qui dénote dans le paysage cinématographique actuel et qui donne un plaisir fou.
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le 11 sept. 2014
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