Sex and Curse joue la carte du film fantastique avec fantôme et force spirituelle mais pas que. Taoïsme et corps possédés sont donc de la partie et se perdent dans un softporn qui offre son lot de scènes de nudité et de sexe : douche, threesome, duo lesbien et j’en passe. On notera pour l’occasion que plusieurs actrices donnent de leur personne. Un melting-pot (s’il en est un) hasardeux qui joue donc la multicarte entre situations dramatiques et comiques. Le final va jusqu’à nous offrir un affrontement en one to one entre Charlie Cho et ce brave William Ho. D’ailleurs, ce climax final à la fois martial et aérien fonctionne plutôt bien, à défaut d’être correctement chorégraphié. L’essentiel étant le plaisir qu’on parvient à trouver. Mais Sex and Curse n’échappe pas aux défauts attenants à ce type de production fait à la va-vite et pour un budget dérisoire. Jeu d’acteur approximatif comme son intrigue. Ne parlons pas de l’arc qui met en scène Ken Tong en mode touriste avec des scènes de remplissages, essentiellement humoristiques (encore faut-il apprécier ce type d’humour bas du front, bas de la ceinture). Un personnage seulement justifié par le fait qu’on le retrouvera au dénouement final. Et qu’il fallait bien un personnage pour étoffer cette dernière partie. De ce fait, Sex and Curse se mélange aux nombreux Cat. III combo érotique + genre éparse sans réelle inspiration et talent.


(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2015/05/18/sex-and-curse-1992-lam-gam-fung-avis-review/)

IllitchD
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le 3 sept. 2015

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