Voilà une surprise amusante que ce film !
Tout d'abord, il est important de noter que ce film Hong-Kongais n'aurait pas pu sortir trois ans plus tard. En effet, en 1997, Hong Kong était restitué à la Chine et qu'il est peu probable (totalement impossible !) qu'un tel film ait pu être produit au regard de son contenu déviant (vu de Pékin).
On notera d'ailleurs que le metteur en scène, Sherman Wong, spécialisé dans les films érotico-nanars n'a rien dirigé depuis 1997... En tous cas pas sous ce nom.
Outre la plastique magique des actrices, la description des pratiques évasives, mais néanmoins émoustillantes, est un régal.
Amusant aussi de constater le mélange Cantonnais-Mandarin qui dénote l'évidence que ce film n'était pas destiné au grand frère.
Le sujet, 'inspiré de faits réels' (c'est moi qui le rajoute) est peu commun. Décrivant une facette plutôt discrète de ce qui se passait derrière les murailles de la cité interdite.
Enfin, et n'oublions pas qu'il s'agit d'un film Hong-Kongais, on retrouve avec bonheur des scènes de combats d'arts martiaux, pratiqués y compris par les jeunes femmes peu habillées.
Il ne s'agit bien sûr pas d'un chef d’œuvre, mais j'avoue avoir pris un certain plaisir à découvrir ce film improbable.