EN 1970, alors que le mouvement hippie fait rage, un jeune homme parcourt les Etats-Unis afin de rencontrer d'autres personnes, mais surtout de satisfaire une soif de liberté. Mais ce long voyage ne peut lui faire oublier sa relation avec une jeune femme.
Le nom de Henry Chapier ne parlera pas à grand-monde aujourd'hui, mais son émission Le divan avait fait beaucoup pour la culture à la télévision française entre la fin des années 1980 et le milieu de la décennie suivante. Outre ses multiples casquettes, il y a en une qui est totalement occultée qui est celle de réalisateur, qu'il occupa à quatre reprises entre 1968 et 1974.
Sex Power est le deuxième film, et à l'instar de La route de Salina, Easy Rider, More et bien d'autres, il parle du mouvement hippie dont l'acmé avait été le festival de Woodstock quelques mois plus tôt, qui prônait le Peace & Love. On sent Chapier découvre ce mouvement en même temps que le personnage principal, joué par Alain Noury, jusqu'à souvent filmer ce dernier marcher à poil sur la dune, ou de filmer des gourous suivis par des adorateurs. D'un intérêt cinématographique, ça frise le néant absolu, d'autant plus que l'intrigue ne va guère plus loin que mes trois lignes plus haut, mais je trouve qu'il a son (petit) intérêt à être un document sur une contre-culture importante à son époque, et que les quelques scènes où on voit Jane Birkin, avec sa fille Kate, sont très jolies.
Mais en-dehors de ça, je peux vous dire que les 80 minutes restantes sont du genre interminables.