J'avoue : j'ai loué ce film parce que Mlle Ricci est en maillot sur la couverture. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas mauvais bougre, juste un peu pervers et amoureux de la belle. Du moins, avant qu'elle ne sombre dans l'anorexie la plus complète. Et oui, je fais partie de ceux qui la préfèrent un peu plus rondouillette. Comme Jennifer Aniston en fait, je la préférais au début de Friends. Revenons à Christina. Ici elle est donc un peu ronde, très mignonne, MAIS, et c'est là toute ma déception principale, elle n'apparaît pas très longtemps dans le film. Et son bikini, on ne le voit que 5 minutes et en plus le réalisateur se garde de filmer son corps... Si ce n'est pas malheureux ça !
Mais l'absence de C.R. à l'écran n'est pas le seul manque au film. L'intrigue manque de rigueur dans sa construction, ça part un peu dans tous les sens, c'est maladroit ; les personnages ne sont pas cohérents dans leurs actions, les situations ne sont pas assez approfondies, les résolutions tombent comme des miracles. Le ton de la naratrice aurait pu relever le niveau mais cela s'avère très vite un cabotinage gratuit de la part du scénariste.
La mise en scène, heureusement, n'est pas dégueulasse, une découpage assez classique, une photographie classique (et donc appréciable sans pour autant atteindre un quelconque niveau d'audace), des acteurs qui se donnent à fond. Rien de déplaisant donc de ce côté là. Peut-être un manque de sexe : par là je veux dire qu'on ne voit pas assez les choses, comme si la caméra manquait d'implication.
Bref, un film un peu trop gentil et maladroit là il aurait fallu être plus rentre dedans et proposer un scénario plus épuré. Dommage.
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