Pitch fou. Avec Sexy Battle Girls, ancré à la fin des années 80, Mototsugu Watanabe offrait un film à la fois doux et nerveux, reprenant notamment les codes du film d'infiltration. Ici, l'héroïne se fait passer pour une nouvelle élève dans une école. Elle doit y perpétrer la vengeance de son père. La cible ? Le directeur, homme pervers, armé d'un fouet et arborant sur son épaule un petite oiseau qu'on voudrait nous faire passer pour "vrai". Elle fait amie-amie avec la fille lesbienne du dirlot et découvre que l'école prostitue à leur insu les écolières. Une bonne raison de plus pour se venger. Nous sommes alors dans la pure démesure assumée et pas sérieuse. Ce pinku d'action rappelle la grande époque des sexploitations des années 70, lui même étant par extension une source d'inspiration pour les productions Sushi Typhoon. En effet, notez le personnage principal féminin en mission qui donne dans la tatane, qui possède des caractérisitiques plus ou moins originales (ici, attention au vagin) et qui affronte des méchants délirants à l'image du contexte, celui d'une histoire basique.

Sexy Battle Girls est une récréation sympathique, même avec tous ses défauts.
IllitchD
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le 6 juin 2013

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