Un petit slasher de 1h10 qui reprend tous les codes et clichés habituels. A part l'esthétique des images et un twist final original, il n'y a rien à se mettre sous la dent.
Alors c'est un soldat qui revient d'Irak et qui va faire du vélo dans une montagne européenne. Et là il rencontre l'horreur.
Annoncé comme flippant et gore, il n'est ni l'un ni l'autre. Tout juste une scène de torture et deux coups de serpe.
Entre Vertige et Frontière(s).
Avec tous les clichés d'usage : des touristes qui sont emmerdés par les autochtones, un héros qui protège une fille, une vieille légende locale, le premier sursaut du film est dû à un animal, le psychopathe est un nazi au crâne rasé.
Tiens, on retrouve l'héroïne de Frontière(s) d'ailleurs.
Les doublages en français sont ratés. Le scénario est parfois bancal.
Heureusement que la photographie est réussie et que les cinq dernière minutes sauvent le film sinon je me demande comment ils auraient pu le commercialiser.
Bon il paraît que Dario Argento a aimé, bah il a dit ça entre deux bières pour faire plaisir hein.
L'unique intérêt de l'histoire est la métaphore sur les cauchemars de la guerre et la volonté de survie. Ce qui explique que les personnages soient américains alors que ça se situe en Europe (ah mince : spoiler !)