Deux flics bedonnants trainent leur charisme apathique lors d'une enquête dans les milieux du crime martial. Dans leur ligne de mire, une entreprise d'import-export dirigée par un ninja. Mais un passé commun au Vietnam recèle de lourds secrets.
V'là la catastrophe. Le réalisateur se met en scène aux côté d'un pote producteur, totalement en décalage avec l'actioner qu'il semble vouloir mettre en boite. Le directeur de casting est un joyau à chérir en ces lieux, car il a le talent de réussir à n'engager que des trognes d'avatar Nanarland-approved. Tous les sbires sont impossibles, le ninja en chef est ridicule à pleurer de rire, on peut croiser Gégé Okamura en détecteur de vérité ou Robert Zdar en commissaire inutile, et y'a même le môme de Williams qui traine sur le plateau (maman ne pouvait pas le garder car elle scénarisait le film).
La réalisation est bien entendu à iéch, mais le pire du pire, c'est le montage que là, non, c'est vraiment pas possible. Raccordé en dépit du bon sens, avec des passages we need a romantic montage qu'on sait pas pourquoi, c'est un must-see du genre. Bref, ça n'aide pas un scénario hésitant et dont on ne percevra jamais clairement la finalité (mais pourquoi cette histoire de pierre précieuse ?).
Dans les griffes du dragon d'or est donc un excellent nanar, qui assure un divertissement de haute tenue.