S'il y a bien une chose que Michael Winnick n'arrive pas à faire, c'est premièrement de sélectionner ses acteurs et secondement de les diriger. Car si le scénario n'est pas original, il a le mérite d'être intéressant voire même plaisant : la réalisation de cet ersatz de Cube mélangé à un jeu vidéo type "Silent Hill" est assez propre, les décors agréablement bien exploités et les effets visuels tape-à-l'œil sont corrects à défaut d'être impressionnants.
Bref, Shadow Puppets est une bonne petite production, discrète voire méconnue. Mais les acteurs gâchent tout simplement tout le métrage de par leur incompétence et leur ridicule, en particulier l'héroïne principale Jolene Blalock ("Star Trek : Enterprise"), caricature de la potiche intelligente qui en rajoute des tonnes. Navrant.
Quant au reste du casting, c'est de la même trempe, avec James Marsters s'évadant de "Buffy contre les vampires" pour percer (lamentablement) dans le cinéma, le désormais has-been Tony Todd et l'opportuniste Marc Winnick, frère du réalisateur, archétype même du pistonné amateur. Bref, Shadow Puppets est tout juste passable et aurait été meilleur sans cette interprétation niaise et absurde.