Soyons clair dès le début. La musique et la couleur de la peau du personnage sont les seuls points communs que j'ai trouvé entre le Shaft des années 2000, et l'original de 1971, fleuron vintage de la blaxploitation. J'ai donc du faire preuve d'un professionnalisme à tout épreuve pour faire abstraction de l'original et juger ainsi cette nouvelle version de manière totalement impartiale.
Le seul intérêt de Shaft c'est son acteur principal. J'ai nommé Samuel L. Jackson. Le "bad mother fucker" ultime. Le mec le plus badass de l'univers. Dans Shaft, Samuel fait son petit numéro. Il fait les "gros yeux", jure, tabasse des types... C'est tout ce que l'on attend de lui. Le reste est plus anecdotique. Scénario classique, réalisation passe-partout personnage caricaturaux... Rien qui ne mérite que je m'étende sur le sujet.
Du coup, il y a de quoi être déçu quand on a vu la version de 71, mais "Shaft" reste malgré tout un divertissement plus qu'honorable.