-Je viens de terminer ce petit bijou, ça a du chien mais de fou, une espèce de Rocky, un film de bagarres, une ode à la discipline de soi et au travail sur soi, pas du Carax quoi, on y voit des scènes de combats et d'entraînements brillantes mais brillantes (pourtant par exemple moi je ne fais pas de sport ou quoi je veux dire ce n'est pas quelque chose qui me touche dans ma vie personnelle, même ça m'ennuie, c'est dire que c'est le montage de tout ça qui m'a touché), construites d'une façon haletante, enivrante, terrible, et on a l'impression saisissante que c'est nous qui nous nous battons. Le film est encore plus une réussite car il se déroule quasiment entièrement dans une prison ce qui est une prouesse cinématographique, à l'image de L'évadé d'Alcatraz de Siegel (à part le tout début qui est d'ailleurs un peu le point faible du film, mais ça démarre vite après heureusement), je crois même que le film est fait juste pour la télé à la base, c'est quelque chose de modeste, mais de bien bien grand. Un punch incroyable, une envie folle de faire du bon cinéma (je ne dis pas du cinéma, non, je dis du bon cinéma, ce qui est même presque le contraire...), peu importe avec quoi, avec qui, sur quoi, ect; et, au final, ici et pour le coup, ça donne un film sur la vengeance, la revanche, seul sujet d'ailleurs, au fond, de tous les bons films (des premiers courts de Charlot à Hélas pour moi en passant par Ozu, tout ça ne sont-ce pas revanches artistiques ?...). Bref, brillant, simple, pouvant être vu par un garçon de 12 ans, mais brillant, lumineux, inspiré, grâcieux même, et ça m'accompagnera toute ma vie, quelque part dans mon âme et dans ma tête. Je pense même qu'il y'a un 2 et qui est déjà sorti, je ne suis pas sûr..
-Comme le dit le "professeur" du film : "Les requins n'ont pas de vessie natatoire. S'ils arrêtent de nager, ils coulent, puis ils meurent. Tu es un requin : Ne t'arrête jamais."