Sharkman est un téléfilm américain (2005) réalisé par Michael Oblowitz
Pourquoi attribuer une note de 5/10 (qui n’est pas calamiteuse) à un téléfilm pareil ?
Tout simplement parce que je ne me suis pas cassée la nénette pour noter : Zéro pour la médiocrité globale mais 10 pour les fous rires incoercibles que cette réalisation tout de même permet, donc ça donne 5/10 !
Bon 10 j’exagère quand même considérablement (surtout moi qui ne met pratiquement jamais une pareille note)
C’est plutôt fâcheux pour le réalisateur qui n’a certainement pas voulu à la base proposer un film hilarant mais c’est ainsi que nous nous en souviendrons (si toutefois nous nous en rappelons un peu..).
Je suis bon public pour ce type de ”couillonnade” en général. Mes amis aussi. Au moins, ça déride et ne prend pas la tête.
Les bestioles mutantes comme dans ”L’ile du Docteur Moreau” (surtout celui de 1977) ou ”Le continent des hommes poissons” sorti en 1979 (bon, il y avait quand même Barbara Bach à l’époque et on pouvait bien se rincer l’oeil, même les deux) , j’avoue sans fausse honte que j’en conserve le souvenir d’un spectacle tout simplement ”distrayant” (en plus des maquillages pour l’époque plus ou moins réussis).
Si je devais les revoir aujourd’hui, sans nul doute qu’ils me feraient bien sourire aussi mais je ne pense pas que je rigolerai autant tout de même que devant Sharkman où nous avons eu de quoi pratiquement, devant certaines scènes, nous tenir les côtes !!
C’est le genre de film qu’on peut se mettre à l’écran tout en continuant une partie de tarot avec les copains.
Les personnages principaux sont des petites ”perles” : le héros bedonnant (William Forsythe) qui a un regard aussi pétillant que celui d’une huitre, la biologiste (Hunter Tylo) qui semble botoxée à mort, la bimbo (Elise Muller, bien fichue et blonde bien sûr) qui est à elle seule la personnification de la stupidité, le savant fou (Jeffrey Combs, qui avait déjà montré, sans moustache, l’étendue de son talent notamment dans Re-Animator)
Bref, le casting est un ”must” !
Tout peut être tourné en dérision du début à la fin, à l’exception du paysage qui est plutôt joli à regarder.
On se croit vraiment sur un ile (presque) paradisiaque... donc ”chapeau”, à ce niveau là, aux acteurs quand même, qui ont tourné peu vêtus, pour nous faire croire aux tropiques alors que le tournage a eu lieu en Bulgarie et qu’ils avaient en guise de température tropicale seulement +5° !
Allez, rien que pour ça finalement, je maintiens généreusement mon 5/10 !!