Le gros soucis avec The Asylum, ce n'est pas qu'ils ne livrent que des nanars. C'est que la démarche des débuts, réprimandable mais fascinante, s'est transformé en usine à frics facile faiseurs de mauvais films conscient...
Alors que les requins s'approchent dangereusement des bords de plages, une tornade débarquent et les balancent en pleine ville !
Comme toujours avec cette boite, ça commence sur un pitch qui pourrait être une blague mais qui finit réellement sur un écran. Le probléme, c'est que l'objectif des débuts (films de monstres gentiment pourris + rip off = argent) est devenu de plus en plus léger. Avec Sharknado, on commence à atteindre une limite visible : le but est ici clairement de faire un mauvais film et de faire rire. Sauf que quand c'est volontaire, ça ne marche plus. On ne rit pas, on regarde platement le film.
Pour autant, ce premier opus n'est pas une honte total. Les effets sont laids mais on a vu bien pire, les acteurs sont mauvais mais on a vu bien pire, le scénario est mauvais mais... ouais bon, il est juste mauvais. Et en plus, il y a un certain ryhtme qu'on ne trouvait pas dans les films précédents du studios, souvent trés chiants ! Alors oui, ce premier Sharknado, vous pouvez le voir à l'occasion. Mais ne vous attendez pas à hurler de rire, vous êtes prévenus !