Le succés du premier épisode permet à Guy Ritchie de réaliser le second opus de cette trilogie annoncée. Une trilogie dont on attend toujours la fin au passage…
Il était nécessaire qu’à un moment, Sherlock Holmes croise Moriarty. C’est dés le second épisode que cela s’effectue. En effet, il y est confronté dans Jeu d’Ombres dont l’intrigue dévoile rapidement celui qui est au couer de tout. Incarné par Jared Harris (un excellent choix), Moriarty prouve d’emblée qu’il est un adversaire redoutable. Et cela jusqu’à l’affrontement final lors d’un duel mental remarquablement bien mis en scéne et qui demeure une des meilleurs scénes des deux films. Car si celui-ci ne fait pas l’impasse sur 2-3 longueurs, il reste un trés bon film, divertissant et respectueux.
Respectueux une nouvelle fois de l’oeuvre de Conan Doyle, tout en s’adaptant au style trés britannique du réalisateur, qui offre une nouvelle fois des décors et costumes tellement bien fichu qu’on s’y croirait. Un vrai plaisir sur lequel certain ont encore une fois crachés, mais il faut reconnaître que, si la série Sherlock en est forcément plus proche, cette version est encore une fois un moment trés divertissant qui se sert des capacités de son personnage pour le mener à travers une aventure plus épique qu’il n’y parait.
Ainsi, Guy Ritchie prouve qu’on peut détourner un matériau de base sans pour autant le trahir ou le dénaturer. Une réussite qui reste difficile à avaler pour certain mais dont j’attends le dénouement avec impatience !