Retour en arrière temporel pour se retrouver vers 1550, puis 20 ans plus tard dans la peau de Kojirô Kasumi, un apprenti-ninja en quête de vengeance qui, sous la houlette d'un maître en la matière, va pouvoir étoffer & parfaire son art.
Et forcément... le mettre en pratique en partant avec son sensei, d'abord à la chasse aux messagers de Nobunaga, puis à la pêche au château, pour le compte du seigneur-conquérant Shingen Takeda, en guerre principalement contre le clan Tokugawa qui donne de sacrées sueurs froides au tout jeune seigneur Ieyasu, vassal du clan Oda.
Shingen Takeda est un personnage historique méconnu alors que c'est un précurseur visionnaire dans de nombreux domaines (stratégie, administration, lois, taxes) qui mériterait franchement un film ou une série de films retraçant fidèlement sa vie.
Recyclage de quelques scènes de destruction des films précédents, mouais... pourquoi pas... après tout.
Les scénaristes ivres morts ont manifestement été remplacés &, hormis quelques incohérences & raccourcis faciles, l'histoire tient bien la route & la narration maintient notre intérêt du début à la fin.
D'ailleurs, la scène finale est un gros clin d’œil à celle du 1er film.
La photographie en noir & blanc est de très bonne facture, la mise en scène efficace & les chorégraphies des combats bien meilleures que celles des 2 précédents épisodes.
Pour ce dernier volet de la saga avec le grand acteur Raizô Ichikawa, mort tragiquement à 37 ans en 1969, Kazuo Ikehiro reprend la caméra & redore comme il se doit le blason d'une franchise qui en avait bien besoin après 2 films très moyens.