Shokuzai : Celles qui voulaient se souvenir par Ygor Parizel

Kiyoshi Kurosawa prouve avec ce dyptique qu'il est un grand auteur peu importe le genre qu'il aborde. Le récit débute comme un polar macabre mais rapidement il tourne au drame intense. Dans ce premier volet, il dresse deux portraits de femmes brisées à cause du traumatisme de leur enfance, psychologiquement intéressants. L'histoire dans un premier temps en commun, s'émancipe en plusieurs chapitres (deux dans ce film) ou une inquiètude plane en permanence, grâce à la mise en scène on ressent l'angoisse des personnages. Cette réalisation qui privilégie la lenteur et les cadres millimetrés, la photographie terne typique du cinéma de Kurosawa apporte une ambiance glaciale.

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le 9 sept. 2015

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