J'ai pas mal repensé à ce film que j'avais vu en salle à sa sortie.
J'avais abandonné un mini texte que je publie finalement le 31/08/21: je regrette de ne pas avoir plus parlé de ce film à sa sortie à part ma bonne note.
Le truc que j'ai aimé le plus est l'idée de l'enfant local qu'il croise.
L'enfant est le petit 'arnaqueur' à l'eau miraculeuse locale mais il est très bosseur.
Il a déjà des responsabilités d'adultes.
Cette eau est d'ailleurs aussi une très bonne idée: symbole de l'ancien pays? ...avant qu'il change jusqu'à rêver de l'arrivée de touristes pour s'enrichir. Ceux en bermuda venant fêter des enterrements de vie de jeune fille ou garçon...
Ce gosse représente la cible des décisions que va prendre l'expert dont on suit le travail d'audit.
Et cet enfant se révèle avoir plus de bon sens que pas mal des adultes et des diplômés du film.
Il veut juste cultiver pour commencer.
Très belle scène finale: l'avion est une moissonneuse batteuse...
où on re visualise tout ce que l'enfant dit à sa mère durant le film sur ses rêves et simples ambitions: genre 'juste un mini portion des subventions européennes pour cet aéroport aurait pu me lancer dans ma culture de mon petit lopin de terre'.
Grégoire Colin, même si une fois encore très crédible, passe quand même trop son temps à fumer pour se donner de la contenance.
J'ai aimé que son visage change et devient quasi enfantin chaque fois qu'il croise une femme: comme lors de la scène des courses.
Il est moins à l'aise quand il se retrouve entourés d'hommes faisant la fête et la bouffe...
Maitre-Chat de SC me faisait aussi découvrir 'Nothing to be afraid' qui semble compléter ce 'Si le vent tombe':
"Janvier 2018. Dans les montagnes du Haut-Karabakh, 5 femmes déminent systématiquement, mètre carré par mètre carré, le "corridor de Lachin", ancienne zone de combat truffée de milliers de mines. Le film rend compte de la méticulosité folle de leur labeur, de la tension qui en résulte, de l'humanité à l'œuvre pour conjurer la peur."