Premier film mongol présenté au Festival de Cannes, Si seulement je pouvais hiberner raconte la vie d’une famille pauvre vivant à quatre dans une yourte, entre une mère alcoolique et un père disparu de la circulation. Alors que les moyens de subsistance s’amenuisent au fil des jours, l’aîné de la famille, encouragé par son prof, accepte de participer à un concours de physique afin de toucher une récompense substantielle.
Ce premier film de la cinéaste Zoljargal Purevdash nous conduit à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. On y découvre la vie des habitants dans une ville où les températures peuvent descendre jusqu’à -35°, et où la pollution est omniprésente à cause notamment des chauffages au charbon, comme on peut le voir dans une courte scène où des gens manifestent dans la rue, pour avoir un air meilleur.
Un joli film, assez classique dans sa forme, dans ce qu’il raconte, à savoir le parcours d’adolescent qui va tenter de s’extraire de sa condition sociale, mais aussi prendre la place du père pour essayer de faire vivre sa famille. La réalisatrice porte un regard bienveillant sur ses personnages et signe une œuvre qui se révèle intéressante, à défaut d’être passionnante ou bouleversante.
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